Coup de jus pour coup de pompe

Le froid hivernal pointe enfin son nez. Je jette un oeil sur ma panière à fruits et je constate que mes fruits vont vite s’abimer si je ne les utilise pas. Pas question de gaspiller tout ça.

Je repense aux derniers échanges avec mon fils de 7 ans… « Dis maman, quand est ce qu’on se refait un jus ? »

Puis à mon tour de penser, que j’ai un extracteur de jus manuel, que j’ai eu en supplément de mon extracteur de jus horizontal, lors de l’achat. Je ne l’ai jamais testé ?

Zou c’est parti. Il est temps de lui faire prendre l’air (glacial) !

Matériel : extracteur de jus

Si vous vous intéressez à l’alimentation vivante, mais de manière plus simple à votre santé, l’achat d’un extracteur de jus est un très bon investissement.

L’extracteur de jus fait partie des ustensiles de base pour une alimentation vivante, au même titre que le déshydrateur, le blender où la double lame.

Un investissement oui ,car les prix pour un bon extracteur restent onéreux.

Personnellement j’ai acheté le mien il y a quelques années via internet (je vous mets le lien en dessous), en trois fois sans frais. Je ne suis pas une adepte des crédits, loin de là, mais cela m’a permis d’investir dans du bon matériel sans me saigner. Si je n’avais pas eu cet étalement gratuit des frais, je n’aurais sans doute pas encore d’extracteur de jus à la maison.

Maintenant je me dis, après l’avoir testé… que pour commencer ou si vous ne souhaitez pas dépenser autant, l’achat d’un extracteur manuel simple suffit.

Petit plus, un manuel est plus simple à transporter en voyage

Voilà la bête :

Wouah ! je suis super surprise par le montage. C’est hyper rapide et pas casse tête du tout.
Un très bon point.

On passe aux choses sérieuses ?

Pour environs 1L de jus j'ai pris :

Tout ce qu’il y a sur mon plateau !

  • 5 oranges (pour lesquelles j’ai mis en réserve la peau)
  • 1 banane
  • 2 belles carottes
  • 1/2 citron
  • Un petit bout de curcuma frais pour une belle couleur.
  • Un petit morceau de gingembre.
  • Une pomme.

    Pas la peine d’éplucher les carottes, la pomme si elles sont bio. L’extracteur fait le job, en séparant les fibres et le jus de chaque produit.

On déguste... mmmmmhhh

Les plusssss d'un jusssss :

Digérer demande de l’énergie. C’est long. Grâce aux jus nous pouvons rapidement assimiler un concentré de nutriments, en  sollicitant peu notre appareil digestif.

On recharge les batteries sans épuiser notre organisme.

L’idéal est de les consommer le matin à jeun puis d’envisager une collation plus tard dans la matinée.

Les jus, notamment les jus verts, sont également utilisés en cure de plusieurs jours, lorsque l’on veut mettre nos intestins au repos et se refaire une santé.

Je n’ai pas encore testé en cure personnellement. Je vous tiens au jus ! le jour où je me lance ?
ok je sors.

Sitôt fait, sitôt bu !

Il faut savoir, qu’un jus perd la quasi totalité de ses vitamines au bout de 12H.

Par conséquent, vaut mieux préparer son jus très peu de temps avant de le consommer.

Quand je pense aux jus qu’on nous vend dans le commerce

Les jus ont tendance à s’oxyder. Pour ralentir ce processus, il est recommandé de mettre celui ci dans une bouteille en verre (idéalement teintée), fermée, au frigo.

Lien de la boutique où j'ai pris mon extracteur de jus (cliquez sur la pinaise)

Oréo maison. Qui l’eût cru !

Salut à toutes les gourmandes et les gourmands !

Il fait moche dehors ?

Envie de rester au chaud dans votre chez vous en piloupilou, dans le canap’, devant une assiette de douceurs,  un thé à la main, et un bon livre sous les yeux ?

Ça serait dommage de gâcher ce tableau idyllique avec la vision d’une forêt dévastée, des orangs-outangs mourants et un paysage pollué non ?

Et bien je vous propose une version tout aussi sympathique, mais en mode, je me régale avec des produits sains et gourmands. Exit les Oréos, qui font scandale actuellement sur les réseaux sociaux et dans la presse.

Le moment est venu de partager avec vous une recette crue de Violaine Bergoin : « Biscuits au cacao et à la crème vanille » Cerise sur le gâteau, c’est végane !

Je reviendrai sur les avantages du cru dans notre alimentation dans un autre article mais pour l’heure… place à votre blender !

Recette d'origine :

Préparation 30 min
Réfrigération 1H
Matériel : Blender, cercle en inox ou verre de 5cm de diamètre

Pour la pâte à biscuits :

150g de poudre d’amandes ou de noisettes
100g de poudre de cacao
2cl de sirop d’agave
1 pincée de sel

Pour la crème à la vanille :

100g de noix de cajou
2cl de sirop d’agave
1 gousse de vanille
2 càs de beurre de coco
le jus 1/2 citron

Ce que j'ai fait :

Préparation
Réfrigération
Matériel : Blender et gobelet céramique

Pour la pâte à biscrus :

75g d’amandes et 75g de noisettes entières décortiquées, que j’ai réduit en poudre au préalable.
100g de poudre de cacao
4cl de sirop d’agave
1 pincée de fleur de sel de Guérande
2 càs de beurre de coco
5cl d’eau

Pour la crème à la vanille :

100g de noix de cajou
2cl de sirop d’agave
Extrait de vanille bio
2 càs de beurre de coco
le jus 1/2 citron

Déroulé de la recette :

Formez une pâte en mélangeant tous les ingrédients pour les biscuits.

Étalez la pâte de manière homogène, sur une surface plane et faites des ronds avec les cercles en inox ou verre.

Réservez ces ronds chocolatés, au frais.

Pour la crème vanille :  Mixez tous les ingrédients pour la crème dans votre blender, après avoir récupéré les graines contenues dans la gousse de vanille (si vous avez opté pour une gousse).
Mettre au frais 1H.

Réalisez les biscuits en plaçant une petite cuillère à café de crème vanille entre deux disques de pâte à biscuits chocolatée.

Conservez au frais jusqu’à la dégustation.

Déroulé en images at home

Pâte à biscuits

Crème vanille

La promesse du livre

Biscuits au cacao et à la crème vanille de Violaine Bergoin

Le résultat maison

Tadaaaaaaam !

Mon avis sur la recette :

Pour une première pâtisserie crue, je dois dire que j’ai pas mal galéré. Tout d’abord (et surtout) pour trouver la fameuse crème de coco.

A savoir : La crème de coco est aussi appelée purée de coco et ne correspond pas à l’huile de coco que l’on trouve très facilement aujourd’hui.

J’ai fais le tour du rayon bio de plusieurs supermarchés, je me suis rendue à la biocoop et j’ai demandé à une vendeuse s’ils avaient cela… pas de purée ou de crème de coco dans leurs références. J’ai finalement été sur internet et je n’ai trouvé que peu de fournisseurs. Le moins cher restant Amazone… pas terrible quand même, d’autant plus que j’ai dû payer en sus des frais de port. J’ai trouvé le prix élevé mais lorsqu’on ramène cela aux quantités utilisées dans les diverses recettes de cru, c’est très correct. Il s’agit d’une somme à l’achat mais qui durera dans le temps.

Une fois le saint Graal déniché, je n’ai eu aucun mal à trouver le reste.

J’ai comme vous avez pu le constater, opté pour des amandes et noisettes entières, achetées en vrac, plutôt que de les prendre en poudre sous sachets plastique et au coût plus élevé.

Lorsque j’ai passé le tout au mixer pour la pâte à biscuit, il m’était impossible de former une quelconque pâte homogène. J’ai donc pensé, qu’en rajoutant de la crème de coco cela permettrait d’obtenir le résultat attendu au départ. Que néni !

J’ai donc opté pour un rajout d’eau comme indiqué ci dessus. Et là miracle !

Mon idée c’est que si j’avais mis à tremper mes amandes et noisettes quelques heures avant, pour ensuite préparer ma pâte à biscuit, je n’aurais pas eu de soucis, sauf que voilà… cela n’est pas reprécisé dans la recette originale. Le livre indique bien, que lorsque l’on parle de cru, qu’il est préférable de faire tremper ses oléagineux mais rien n’est indiqué pour la dite recette.
Dommage !

Mon avis sur le résultat :

Note de départ : Personnellement, je ne suis pas une fille qui apprécie foncièrement le sucré.

Les plus :
– Fort en goût (on n’est pas dans le sans saveur des industriels)
– Recette relativement simple
– Le résultat ressemble visuellement à ce qui est mis en photo dans le livre.
Rassasie en un biscuit, donc économique, pas d’excès.
Pas d’additifs ou autres cochonneries dedans.

Les moins :

– La difficulté à trouver la crème de coco.
– La nécessité de modifier légèrement la recette afin d’avoir une pâte à biscuit malléable et homogène.
– Pas assez léger à mon goût, un peu étouffe musulmane (ou toute autre confession ou non confession susceptible d’être étouffée)
– On ne retrouve pas le côté croquant des petits biscuits classiques.

Si vous voulez plus de recettes :

Voici le livre de Violaine Bergoin dont est issue cette recette gourmande. Dans son livre RAW FOOD vous trouverez une cinquantaine de recettes de crusine, classées par saisons (un bon moyen de rester connecté au rythme du vivant)

Vous pouvez vous l'offrir ici

Si finalement le sort des orangs-outangs vous intéresse ...

Le dessous des paquets…

N'hésitez pas à tester cette recette vous aussi et à partager votre opinion, astuces...