Article particulier aujourd’hui. Je me suis posée la question plus d’une fois avant de savoir quelle décision prendre, puis de nouvelles connaissances arrivant à moi, je me suis décidée à communiquer avec vous sur un projet qui me tient à cœur depuis longtemps et qui prend forme jour après jour.
Ceux qui ont lu mon article sur le Miracle Morning avaient peut être relevé l’info. Il m’est avis cependant, que la plupart d’entre vous, n’avez pas fait gaffe.
Je suis en train d’écrire un livre pour une maison d’édition relativement connue chez les amoureux du jardinage.
Pourquoi partagé cela ? Tout simplement parce que ce blog avait pour vocation de vous faire partager ma vie et mon évolution en tant que femme libre, autodidacte et maman solo de deux enfants.
Mon souhait au travers ce blog, est de rendre la vie des gens plus joyeuse, en leur montrant que bien des choses sont possibles, si l’on s’en donne les moyens et que l’on affronte ses peurs.
Lorsque j’ai quitté mon poste d’infirmière coordinatrice, alors que j’étais en pleine démarche de divorce, je suis passée pour une inconsciente. Mon entourage pensait que je reprendrai rapidement le chemin qui était tout tracé pour moi (selon eux !) du métier d’infirmière.
Les jours ont passés et il se trouve que j’ai persisté à ne pas retourner dans cette case prédestinée (par qui au fait ? Qui prédestine les choses pour les gens ? Nos parents ? Le cursus scolaire qu’on a eu ? Notre catégorie sociale ? Environnement direct ? …) Il m’a fallu plus de 30 ans pour réaliser que finalement c’était peut être à moi de décider, de prendre les chemins que je souhaitais.
Je suis passée de « la fille qui part sur un coup de sang » à une nana qui devient totalement « irresponsable« .
« Le monde du travail c’est comme ça. La société est comme ça !!! Ravale ta fierté et tes valeurs et reste à ton travail voyons ! »
« Tu te rends compte avec tes enfants ? »
« Et comment tu vas faire ? »
« Tu devrais allez bosser en intérim ! «
« Mais tu vas pas pouvoir partir en vacances avec tes enfants ? »
« Tu devrais arrêter le bio parce que c’est trop cher maintenant pour toi. »
« Comment tu fais pour vivre ? «
« Tiens il cherche un infirmière en EHPAD… Tu devrais postuler ! »
Toutes ces remarques étaient certes faites avec bonne intention c’est certain, mais ça m’a conforté encore plus sur le fait que finalement j’étais très peu actrice de ma vie. On se laisse porter par les vagues successives et puis un jour on regarde en arrière et on se dit que bah, on recommencerait bien, histoire de pouvoir faire VRAIMENT ce que l’on souhaitait. Mais ça marche pas comme ça ! Vous êtes au courant ?
J’ai donc fait une chose HORRIBLE !!!! J’ai profité de mes acquis sociaux, que j’avais payé en travaillant plus de dix ans dans le paramédicale. En France, dire qu’on est chômeuse c’est presque devenu un gros mot, une honte.
J’ai fait avec moins sans renoncer à mon bio.
Les vacances se sont transformés en moment de joies plus réguliers, et qui ne se limitent pas à seulement quelques semaines par an. On devient imaginatif quand vous n’avez pas un rond ! J’aime à dire que de la nécessité nait la créativité.
C’est grâce à ma paupérisation que j’ai redécouvert les joies de moments partagés avec mes enfants, à vélo, en pique nique, dans les parcs, les forêts, au ciné de plein air, aux festivals gratuits, en faisant de nouveau plein de jeux extérieurs ou de société lors des mauvais jours.
Cette précarité m’a offert beaucoup de frayeurs certes mais tellement plus comme mère. Je me suis enrichi à moindre coût !
Les trois déménagements successifs que j’ai fait m’ont permis de me libérer d’une quantité incroyable d’objets, qui me suivaient sans que je sache vraiment pourquoi. En me désencombrant matériellement, je libérais mon esprit et laissais de la place pour la nouvelle Paule.
Je me suis lancée encore plus dans mes actions associatives, j’ai fait de nombreuses heures gratuites pour une entreprise qui est devenue par la suite mon employeur officiel. Mais là encore, on ne s’emballe pas. Je suis parti après quelques mois, ne me retrouvant plus du tout dans les valeurs qui étaient les miennes.
Pour rester cohérente avec la femme que je voulait devenir et celle que je pensais être vraiment au fond de moi, je me suis dit qu’il valait mieux renoncer de nouveau, à un emploi, qu’à ce que j’étais vraiment au fond de moi. Pas question de renoncer à mes valeurs pour un employeur.
J’ai perdu gros dans la bataille. Tout d’abord une personne que je pensais être mon ami depuis plus de 5 ans et qui en fait ne devait pas, à bien y réfléchir, être un si bon ami, des collègues en qui j’avais confiance, un cadre de travail stimulant et beau.
J’ai abandonné ce que j’avais mis des années à construire.
Et vous savez quoi ? Eh bien si cela était à refaire je le referais !!
Comme pour mes déménagements, mon divorce, ma conversion religieuse, mon végétarisme, cela à fait un tri, un GROS tri, et j’ai pu voir qui était vraiment mes ami (e)s.
Depuis novembre 2019, j’ai le luxe d’être libre d’être la personne que je souhaite être et de faire ce que je souhaite vraiment pour moi, mon avenir, celui de mes enfants et pour les autres.
« Facile quand on est payé par les aides sociales ! »
« Heureusement que tu as le chômage, les allocations et la pension alimentaire ! »
« Sans ta famille tu serais à la rue! »
J’aime bien faire les commentaires des hateurs, ça me stimule encore plus.
Oui, je suis heureuse d’être en France et de pouvoir bénéficier des telles aides mais je défis quiconque de trouver un quelconque plaisir à rester ainsi !
Je préfère faire de ce temps, un temps positif pour moi plutôt que de le vivre uniquement comme une souffrance c’est tout. Voir l’opportunité plutôt que les emmerdes. Une question de verre d’eau à moitié plein où à moitié vide.
Revenons à nos moutons

Pour la petite histoire j’ai eu l’appel téléphonique de la personne qui deviendrait mon éditrice, 1H après ma rupture de contrat chez mon ancien employeur.
Quand je vous dis qu’il n’y a pas de hasard dans la vie.
J’ignorais totalement si celle-ci serait partante ou pas, de faire ce livre avec moi. Je n’ai jamais écrit de livre !
Je suis passée par le service email de la maison d’édition tout bêtement et j’ai dû mettre au plus trois phrases dans ce dernier.
A présent que j’ai pu échanger avec plusieurs connaissances qui sont auteurs, je prends conscience de la chance que j’ai eu. Trouver un éditeur est la chose la plus difficile selon eux. J’ai presque un peu honte à présent de parler de la facilité que j’ai eu…
La naïve qui se lance et qui réussi du premier coup alors que des personnes très compétentes galèrent.
Mais je ne vais pas m’auto-dénigrer. Ce livre ça fait longtemps que je voulais le faire. Beaucoup de gens espèrent sans pour autant provoquer le destin.
J’ai tenté, ça a marché. Si cela n’avait pas marché, j’aurais fait autrement !
D’autres auraient peut être laissé tomber. Donc, cette petite victoire je la garde pour moi.
Maintenant le plus dur reste à faire et là je suis encore trèèèèèèès loin de la victoire.
Mon idée est que vous puissiez me suivre dans cette aventure de reconstruction/ construction. J’ai comme beaucoup de personnes encore pas mal de blocages psychologiques je pense, qui me font très souvent douter.
Même si j’ai deux péquins qui suivront réellement ces épisodes et bien ce sera déjà bien. Si nous sommes plus et bien je serai encore plus enthousiaste !!!
Je signe donc ici, l’intro de cette nouvelle vie qui commence pour moi. Je vais rajouter une rubrique à ce blog et zou !
Si l’aventure vous tente, mettez moi vos commentaires et si vous pensez que cela peut motiver d’autres personnes à se lancer dans l’aventure de leur vie, partagez !
Suite à ma cagnotte en ligne et quelques économies je devrais prochainement pouvoir investir dans mon matériel vidéo. Je pourrai ainsi interagir avec vous de manière plus spontanée et sympathique.
Je vous en dirais plus d’ici quelques temps sur mes avancées côté écriture, côté quête de liberté…
A bientôt !
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